Rue de la liberté _ Dijon Une fois n'est pas coutume, je tenais à remercier publiquement ma maman de ne m'avoir jamais affligé l'obligation de porter un de ces ridicules costumes de coq ou de lapin. Pour cela, merci mam'.
Quoique à y bien penser, un costume de lapin... ça a son petit charme!
Bon, une fois passée cette séquence émotion, la haine filiale reste pour ces obligations d'assister à de terrorisants spectacles "d'arbres de noël" du C.E de mon père, pour cette inscription pendant un an au cours de majorette, pour le port d'un stock de pulls_cols_roulés ayant chacun une des couleur de ce putain d'arc-en-ciel, pour les bisous du dimanche baveux, gras de rouge à lèvre ou huilés à la peau de poulet, pour me coller ma soeur sempiternellement dans mes pattes quand je recevais mes potes, pour cette éternelle questions hurlée du ré de chaussé vers le premier étage: "Mais qu'est ce que tu est encore en train de faire?" alors que je découvrais des choses formidables et par la même inavouables, pour cette fausse économie de me faire prendre mon bain dans la même eau où précédemment ma soeur avait grouillé et avec certitude uriné, pour m'avoir gavé comme une oie tchèque aimée juste pour son foie et ses joues rouges que l'on me décollait par de gros pincements accompagnés d'un "oh qu'il est mignon", pour tout ça et bien des choses encore je reste sottement braqué.